Frank + Oak : le détaillant en ligne montréalais saisit l’occasion de se mondialiser

Frank + Oak : le détaillant en ligne montréalais saisit l’occasion de se mondialiser

Frank + Oak n’a pas commencé à exporter graduellement comme beaucoup de jeunes entreprises canadiennes.

Le détaillant montréalais a plutôt commencé à vendre à la fois aux États-Unis et au Canada dès son lancement au début de 2012.

L’entreprise, qui a fait ses débuts comme détaillant de vêtements pour homme en ligne avant d’ouvrir des établissements physiques en 2014, a toujours vu les États-Unis comme son principal marché.

« Je crois fermement que, dans le contexte actuel de mondialisation, même les plus petites entreprises doivent se demander comment être concurrentielles sur différents marchés », affirme Ethan Song, cofondateur et chef de la direction de Frank + Oak. « C’est une chance unique à notre génération de s’établir à Montréal et de se faire autant connaître ailleurs. Avant, c’était bien plus long. »

Depuis son lancement, Frank + Oak est passée de cinq à plus de 200 employés répartis dans ses bureaux de Montréal et de New York. Le détaillant, qui distribue maintenant ses produits dans 40 pays, comptera 15 magasins d’ici la fin de l’été dans plusieurs villes nord-américaines, dont Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary, Boston et Chicago. Il prévoit aussi lancer une gamme de vêtements pour femmes cet automne. Ses ventes internationales représentent maintenant 70 % de ses revenus, dont la plus grande partie provient des États-Unis.

Selon M. Song, le succès de l’entreprise résulte en partie d’une stratégie gagnante visant les hommes de la génération Y qui s’intéressent à la mode et de la capacité de la marque à leur recommander des produits. Frank + Oak est aussi très active sur les canaux numériques et les médias sociaux pour mousser ses ventes.

« Nous avons cru bon de cibler un groupe démographique plutôt qu’une région, précise M. Song. Quand on publie du contenu sur Internet ou qu’on utilise Facebook, par exemple, les clients visés viennent du monde entier. Si vous ne vendez pas vos produits à l’international, vous n’exploitez pas le plein potentiel des canaux où vous faites des affaires. »

Comme Frank + Oak est une entreprise de vente directe, il est d’autant plus important pour elle de communiquer avec les consommateurs internationaux.

La plupart des ventes du détaillant se font en ligne, ce qui présente certains défis d’exportation uniques qui ne se limitent pas aux douanes et à la logistique.

« Un de ces défis consiste à offrir le même niveau de service, peu importe où se trouve le client, indique M. Song. De nos jours, le service à la clientèle est primordial. »

La solution de Frank + Oak? Offrir des options de service à la clientèle en tout temps, en ligne, par courriel et par téléphone.

Un autre défi à relever pour la marque consiste à adapter son produit aux différents marchés. Par exemple, il est possible que les clients de la côte Ouest, notamment la Californie, l’Oregon et la Colombie‑Britannique, préfèrent les vêtements légers vu le climat doux.

« Heureusement, de nos jours, Internet nous donne beaucoup de renseignements; on peut donc choisir très stratégiquement où étendre nos activités », explique M. Song.

Selon lui, même si la mondialisation a fait son chemin, la concurrence sur chaque marché d’exportation se ressemble souvent, ce qui force la marque à se démarquer partout où elle est présente.

« Par le passé, on croyait qu’il y avait un groupe de concurrents au Canada et un autre groupe aux États-Unis. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », souligne M. Song.

« La concurrence est planétaire, même si vous ne vendez qu’au Canada. C’est pourquoi je recommande vraiment l’exportation – c’est le meilleur moyen de soutenir la concurrence internationale, de développer son entreprise et de ne pas se limiter au marché canadien. »

Plus d’aperçus au sujet de l’exportation avec Ethan Song de Frank + Oak sont disponible ici.

Catégories Exportation

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