Culture, valeurs et traditions locales : perspectives de l’exportation d’Alexandre Cervinka de Newtrax

Culture, valeurs et traditions locales : perspectives de l’exportation d’Alexandre Cervinka de Newtrax

Alexandre Cervinka est fondateur et chef de la direction de Newtrax, fournisseur de classe mondiale de solutions électroniques liées à la sécurité, la productivité et l’analyse du secteur de l’extraction souterraine de roche dure. Depuis qu’elle est en affaires, Newtrax révolutionne l’industrie minière au moyen de ses technologies perturbatrices.

Découvrez son parcours d’exportation ici.

Quand et pourquoi avez-vous commencé à envisager l’exportation?

L’exportation s’inscrit dans notre plan d’affaires depuis le début, précise M. Cervinka. Comme notre clientèle est éparpillée dans le monde entier, faire des affaires à l’étranger allait de soi.

Quelle est la plus grande différence entre faire affaire au Canada et à l’étranger? Comment vous êtes-vous adapté? 

Pour vendre à un autre pays, il vous faut prendre en compte la culture de ce pays, de même que ses valeurs et ses traditions. Nous nous efforçons le plus possible de recruter des employés sur place dans les pays où nous faisons affaire (Mexique, Chili, Australie, Brésil) afin de faire en sorte que nos pratiques soient conformes à leurs attentes.

En quoi l’exportation a-t-elle influencé votre approche de marketing et de vente au Canada?

Comme toutes nos activités de recherche et développement se font au Canada, nous nous considérons comme une entreprise canadienne. Par contre, le fait d’avoir des clients à l’échelle de la planète nous confère un avantage certain puisqu’il illustre que nos produits font l’objet d’une demande globale.

Quelle est la meilleure leçon que vous avez tirée d’une mauvaise expérience d’exportation?

On ne saurait trop souligner l’importance de se conformer à la réglementation s’appliquant à l’expédition ainsi qu’aux droits douaniers à l’étranger, de même qu’à la certification de nouvelles technologies.

Il est fascinant de constater la pléthore de règlements en vigueur sur les marchés du monde. Avant tout, il faut pouvoir déceler les obstacles et les éliminer dès que possible.

Certaines matières que nous expédions sont considérées comme dangereuses. Nous devons donc bien les étiqueter afin d’éviter des retards de livraison ou des pénalités.

Que connaissez-vous aujourd’hui de l’exportation que vous auriez aimé savoir à vos débuts?

Les retards et les obstacles engendrés par la paperasserie liée à l’expédition et à la manipulation de certains produits ainsi qu’aux droits douaniers. Une bonne préparation et un plan B sont essentiels quand on fait affaire à l’étranger. Mais, avant tout, il faut être sensibilisé à la culture, aux pratiques commerciales et aux valeurs du pays vers lequel on exporte.

Quelle est la leçon la plus importante à retenir lorsqu’on porte ses affaires à l’étranger?

Qu’on ne doit jamais prendre pour acquise la qualité de vie dont jouissent les Canadiens.

Catégories Mines et énergies

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