Offerte par d’Entropex

Jetez un coup d’œil dans votre bac bleu et vous comprendrez vite l’engouement pour la technologie d’Entropex

La plupart des entreprises technologiques ont tout un gouffre à traverser entre le financement de leur expansion et la réalisation de ventes sur de nouveaux marchés. Voici comment Entropex développe des partenariats pour jeter un pont sur cet abîme.

L’innovation n’est pas étrangère à Entropex. En 2013, l’entreprise privée à croissance rapide a reçu le prix de l’innovation en recyclage de matières plastiques de l’American Chemistry Council et le prix or du Recycling Council of Ontario récompensant l’excellence. Entropex est établie dans une installation de 180 000 pieds carrés, sur un site d’entreposage à Sarnia en Ontario. En Amérique du Nord, elle est la 8e entreprise de recyclage de déchets postconsommation en importance et la 18e entreprise de recyclage de matières plastiques.

Il n’y a qu’à jeter un rapide coup d’œil dans un bac de recyclage pour comprendre l’engouement que suscite la technologie d’Entropex!

« Un contenant de détergent à lessive peut contenir plusieurs matières, par exemple les différentes catégories de plastique du bouchon et du contenant, l’étiquette en papier et la colle à étiquettes », explique Kevin Bechard, vice-président du développement. « L’un de nos défis technologiques consiste à décomposer chaque objet pour recycler ses composants. »

En 2011, Entropex a lancé sa technologie Rigid ReclaimMC, qui permet de classer, de nettoyer et de traiter des produits à composition variée pour récupérer les sept catégories de plastique. Il s’agit des produits autres que les bouteilles, tels que les bacs alimentaires, les couvercles, les emballages thermoformés, les tasses, les plateaux, les emballages double coque et même les chaises de jardin, les glissoires pour enfants et les paniers à linge. En fait, plus de 70 % des matières récupérées par la technologie Rigid Reclaim ne sont normalement pas recyclés par les méthodes traditionnelles.

Cette innovation a eu d’énormes répercussions sur les programmes de recyclage des déchets postconsommation et postutilisation industrielle, et s’est traduite par un accroissement considérable de la récupération des matières plastiques (augmentation d’environ 30 % en Ontario seulement).

« La technologie Rigid Reclaim permet de réduire la quantité de matières plastiques acheminées vers les sites d’enfouissement et d’offrir aux fabricants des secteurs de l’automobile, de la construction et des biens de consommation une grande variété de plastiques recyclés de haute qualité à prix moindre, souligne M. Bechard, sans oublier les économies et les emplois qu’elle génère tout le long de la chaîne d’approvisionnement des secteurs public et privé. »

Stimulée par le succès de sa technologie, Entropex est passée de 80 employés en 2010 à 200 aujourd’hui.

Innovation rime avec nouvelles occasions

Pour atteindre des objectifs aussi ambitieux, les entreprises technologiques doivent dénicher de nouveaux marchés et suivre un plan stratégique.

M. Bechard indique que l’exportation a toujours été au cœur des activités d’Entropex en raison de ses multiples rôles dans les chaînes d’approvisionnement. Actuellement, environ la moitié de ses produits sont exportés aux États-Unis.

« Nous nous approvisionnons également en produits recyclables, ajoute-t-il. Toronto ne peut fournir qu’environ 10 % de ce qu’il nous faut, alors nous desservons une méga-région de quelque 60 millions de personnes, de Toronto à Chicago et de Pittsburgh à New York. Lorsque nous choisissons un nouveau marché, nous évaluons la concentration urbaine pour que l’approvisionnement soit suffisant. »

L’entreprise cible aussi des marchés où le gouvernement et les entreprises souhaitent développer leurs programmes de récupération et accroître la teneur en matières plastiques recyclées des produits. « Notre entreprise est étroitement liée aux politiques publiques, affirme M. Bechard. Les gouvernements veulent réduire le nombre de sites d’enfouissement et appliquer des pratiques écoresponsables, tandis que les entreprises recherchent nos matières pour montrer aux consommateurs que leurs emballages sont récupérables. Nous devons donc adopter une approche collaborative. »

Dans le secteur des technologies propres, passer de la R-D aux premières ventes peut toutefois s’avérer très dispendieux. Entropex a trouvé conseils et appui auprès de Technologies du développement durable du Canada, d’Exportation et développement Canada (EDC), du ministère du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure de l’Ontario et de Stewardship Ontario, qui ont aidé l’entreprise à se financer pour atteindre la phase de développement des marchés.

EDC a aussi travaillé avec la banque d’Entropex pour aider l’entreprise à financer le développement de son champ d’activité durant sa croissance rapide.

« Par nature, l’innovation est très risquée, car on avance en territoire inexploré, souligne M. Bechard. Heureusement que les écotechnologies sont reconnues comme un important secteur d’investissement et de croissance : ça change la donne pour les entreprises comme la nôtre. »

Entropex continue d’accroître la capacité de ses installations ontariennes. Ensuite, elle compte notamment étendre ses activités ailleurs aux États-Unis et en Europe.

Catégories Technologies et télécommunications

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