Il y a de nombreuses raisons de se réjouir des perspectives se dessinant pour les exportations ontariennes. Le redémarrage du secteur automobile, la fermeté de la demande en provenance des consommateurs américains et un huard peu gaillard dynamiseront la croissance des exportations de l’Ontario en 2016. Selon EDC, la croissance globale des exportations de la province atteindra 7 % cette année, puis 3 % en 2017. Il s’agit du taux de croissance le plus robuste au Canada, et cet essor devrait avoir lieu dans la plus vaste économie au pays.
Voilà assurément une bonne nouvelle pour les entreprises ontariennes misant sur l’exportation. Elles sont bien placées pour tirer parti de l’élan de la demande et des avantages concurrentiels actuels. La vigueur de l’activité dans la plus grande province exportatrice – qui représente près de 40 % des exportations nationales – est également une bonne nouvelle pour le reste du pays, tout particulièrement à la lumière des défis que doivent relever certains secteurs et régions.
Le secteur automobile de l’Ontario se prépare à répondre à la demande américaine
Dans sa livraison semestrielle des Prévisions à l’exportation qu’elle vient de publier, EDC prévoit que le secteur des produits automobiles gagnera 10 % cette année, dynamisé par une demande américaine inédite envers le segment des véhicules légers et par la hausse du volume des expéditions des usines de montage d’Oakville et de Windsor qui ont repris toutes leurs activités après une interruption à des fins de modernisation et de réoutillage. Ainsi, les exportations ontariennes se verront imprimer un solide élan grâce à un secteur automobile dynamique, qui pèse pour environ 40 % des exportations de la province.
En outre, le raffermissement de la demande américaine viendra renforcer l’activité de ce secteur névralgique de l’économie ontarienne, qui a perdu de nombreux emplois au cours des dernières années. « Le réveil de la demande envers le secteur manufacturier correspond justement aux atouts des acteurs du cœur de l’activité manufacturière du Canada », déclare Peter Hall, économiste en chef d’EDC.
Des gains généralisés escomptés dans de nombreux secteurs
Au-delà du secteur automobile, dans ses prévisions, EDC table sur une performance à l’export généralement solide, même si quelques secteurs verront leur élan se ralentir en 2016. Par exemple, la croissance des exportations provinciales du secteur de la machinerie et de l’équipement industriels bondira de 9 % cette année, tandis que l’essor atteindra 5 % dans le sous-secteur des métaux, des minerais et des autres produits industriels.
Le renforcement de l’économie américaine : une mine de débouchés pour l’Ontario
L’exportation devrait être dans la ligne de mire des sociétés ontariennes en quête de croissance. « La forte progression du revenu, le taux élevé d’emploi, des prix de l’essence à des creux et une importante demande comprimée induite par la tendance à l’épargne après la récession sont autant d’éléments se combinant au Sud de la frontière pour créer les conditions parfaites pour la demande », explique M. Hall. « « Ce contexte a des répercussions notables sur les exportations ontariennes, et nous nous attendons à ce que cette demande soit soutenue, non seulement dans l’industrie automobile, mais aussi dans la plupart des secteurs de l’économie de l’Ontario. »
En privilégiant la bonne approche, les entreprises ontariennes seront parmi les premières à cerner et à tirer parti des nouveaux débouchés. « Si les États-Unis sont la locomotive de la croissance mondiale, alors le Canada en est le premier wagon – où l’Ontario occupe assurément les premières places », ajoute M. Hall. « Ce réveil de la demande envers le secteur manufacturier correspond justement aux atouts des acteurs du cœur de l’activité manufacturière du Canada », précise-t-il.
Pour en savoir plus sur les perspectives se dessinant pour les exportations de l’Ontario, veuillez consulter les Prévisions à l’exportation – Printemps 2016. Vous y trouverez des renseignements et des analyses portant sur les répercussions de la conjoncture économique mondiale sur toutes les provinces canadiennes ainsi que sur un éventail de secteur de première importance.
